05/09/2007

Las barreras/ Les barrières

Les barrières...Souvent, elles nous protègent. Garde-corps, parapet...Elles nous empêchent de tomber, de dépasser la limite derrière laquelle on risque quelque chose. Elles balisent le chemin, montrent la voie, elles rassurent. Elles font barrage aussi contre ce qui pourrait nous blesser, nous envahir, comme la digue contre le raz de marée.
Il y a aussi ces barrières qui nous limitent, nous restreignent. Lois, codes, coutumes...Matérielles ou morales, elles définissent l'espace de vie, la liberté de chacun, notre rapport avec les autres.
Enfin, il y a celles qui nous entravent, qui nous cantonnent, qui nous contiennent, qui nous freinent, qui nous emprisonnent.Ce sont les pires. Elles ne sont ni palpables, ni quantifiables. Elles vont, elles viennent, elles sont vicieuses. Elles poussent sans prévenir. Un matin elles sont là, arrivées on ne sait comment et elles nous suivent partout, tout le temps. Ces barrières-là ce sont les nôtres. Chacun les siennes.
Elles sont en nous, elles nous brident. Elles nous font voir le monde avec leurs yeux. Elles biaisent notre rapport à nous-même. Elles nous forcent à suivre une route qui bien souvent ne nous sied pas. Elle nous incite, tout rond que nous sommes, à vouloir rentrer dans des cases triangulaires...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Chère inconnue...

Très belle reflexion et sur le bonheur et sur les barrières ( au bonheur?). Je suis touché par cette conception des choses. A chaque être d'adapter ses rondeurs aux diverses formes du monde, et mieux encore, aux rondeurs d'autrui. Vive les barrières qui tombent et se lèvent!!!!

val a dit…

Superbe réflexion en effet...

Moi j'aime quand j'identifie les miennes et que j'arrive à les ouvrir, à les propulser loin de ma route. Parfois elles résistent. Parfois c'est facile de les briser.
J'en ai aussi sûrement d'autres à découvrir...